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Patrick Artus

La dette publique de l’Italie, un « free lunch » pour les investisseurs ?

Beaucoup d’investisseurs, dans un environnement de taux d’intérêt très bas, sont attirés par la dette publique de l’Italie, qui montre un spread de taux d’intérêt aujourd’hui de 250 points de base par rapport à l’Allemagne. Ont-ils raison, ou prennent-ils un risque excessif ? Nous pensons qu’il faut acheter de la dette de l’Italie, que c’est bien un « free lunch » : l’Italie ne sortira jamais de l’euro avec sa dette extérieure brute très importante en euros ; l’Italie ne restructurera pas sa dette publique, en étant dans l’euro, en raison de la forte détention domestique de cette dette ; l’Italie ne fera pas de déficit public très élevé, en raison de la réaction des taux d’intérêt à ce déficit, qui affaiblit l’économie italienne et en particulier l’investissement. Ceci exclut aussi une très forte hausse du spread de taux d’intérêt avec l’Allemagne.
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Natixis
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Patrick Artus

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