779 milliards de $, c’est le déficit de l’état fédéral américain. Il a été annoncé cette semaine et représente 3,9% du PIB de la première économie du monde. Les USA, qui nous ont si longtemps rappelé les règles du libéralisme économique, du libre-échange, de la libre concurrence et de la nécessité des grands équilibres, nous présentent aujourd’hui ce déficit budgétaire largement supérieur à celui que l’on reproche à l’Italie.
Dans l’actualité favorable de cette semaine, nous avons relevé des améliorations notables sur le front du protectionnisme américain et du Brexit : une nouvelle étape de négociation va commencer entre chinois et américains, alors que M. Barnier a déclaré qu’un accord sur le Brexit pouvait être trouvé avant le début du mois de novembre. Dans les deux cas, la négociation responsable semble prendre le dessus sur la rupture stérile.
Comment se déclenchent les crises boursières ? Peut-on les prévoir ? Ce sujet taraude l’esprit de tous les investisseurs, quand on sait que la performance des actions peut devenir négative de 20% en quelques mois, et ainsi réduire à néant le travail de plusieurs années de gestion active.
Cette semaine, a l’occasion du niveau record atteint par le cours des actions américaines, les comptables de la bourse de Wall Street ont annoncé que les indices américains d’actions ont réalisé la plus longue phase haussière de leur histoire : de mars 2009 à maintenant, 3453 jours sans baisse de plus de 20%.
Cette semaine, le cours du dollar s’est apprécié de nouveau contre l’€. L’€ a même baissé en deca de 1,13$ le 15 août, avant de rebondir dans la deuxième partie de la semaine. Parallèlement au renforcement du billet vert, le cours des actions européennes a baissé d’une manière significative, avant de rebondir jeudi.
Les réactions des marchés financiers aux publications de bénéfice des entreprises sont quasiment hystériques. Que ce soit Facebook, dont le cours perd 20% en une journée pour un écart de 200 m$ sur ses ventes trimestrielles de 5,12 Mds$, ou Peugeot, qui gagne 15% sur l’annonce du redressement d’Opel, on a le sentiment que les investisseurs sont devenus très nerveux.
Depuis des mois, et plus particulièrement au cours de la semaine écoulée, des institutions financières et des investisseurs alertent sur la politique mise en place par M. Trump. Depuis 2 ans, et plus particulièrement depuis quelques semaines, les acteurs du Brexit ont compris que son coût pourrait être très élevé.
C’est un sujet qui aurait pu tomber à l’épreuve de philosophie du baccalauréat. Un seul (M. Trump) peut-il avoir raison contre tous ? La multiplication des mise en gardes, publications de rapports, études et autres sondages sur les méfaits du protectionnisme est absolument impressionnante.
Outre une actualité politique toujours très dense, la semaine a été marquée par la révision en baisse des perspectives de résultats de Debenhams (distribution en Grande Bretagne) et Daimler. Ces deux déceptions sont symptomatiques de la situation actuelle de ralentissement économique mais aussi de stress politique qui entrave le commerce et le développement des entreprises.
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