Rogers Sugar annonce des résultats solides pour le premier trimestre grâce à la bonne performance des secteurs du sucre et des produits de l’érable

VANCOUVER, Colombie-Britannique, 06 févr. 2025 (GLOBE NEWSWIRE) -- Rogers Sugar Inc. (la « Société », « Rogers », RSI ou « notre », « nos », « nous ») (TSX : RSI) présente aujourd’hui des résultats solides pour le premier trimestre de l’exercice 2025, dont un BAIIA ajusté consolidé de 39,6 millions de dollars, ce qui représente une hausse de 29 %.

« Nous sommes ravis de notre excellent début d’exercice, nos secteurs du sucre et des produits de l’érable ont tous deux généré une croissance rentable », a déclaré Mike Walton, président et chef de la direction de Rogers et de sa filiale en exploitation, Lantic Inc. « En exploitant la force de nos marchés et en nous concentrant sur la prestation d’un excellent service à nos clients, nous avons été en mesure de stimuler la croissance des produits, des marges et des flux de trésorerie disponibles. »

Principaux résultats consolidés du premier trimestre de l’exercice 2025 (non audité)	T1 2025		T1 2024
Résultats financiers (en milliers de dollars)
Produits	323 168		288 699
Marge brute	46 740		44 644
Marge brute ajustée1)	51 731		42 319
Résultat des activités d’exploitation	27 006		26 110
BAIIA1)	34 624		33 045
BAIIA ajusté1)	39 615		30 720
Bénéfice net	15 808		13 852
de base par action	0,12		0,13
dilué par action	0,11		0,11
Bénéfice net ajusté1)	19 517		12 613
Bénéfice net ajusté de base par action1)	0,15		0,12
Flux de trésorerie disponibles sur douze mois1)	86 173		44 261
Dividendes par action	0,09		0,09
Volumes
Sucre (en tonnes métriques)	196 100		182 400
Sirop d’érable (en milliers de livres)	13 400		11 900

1)   Se reporter à la rubrique « Mesures non conformes aux IFRS » du présent communiqué de presse pour obtenir les définitions et un rapprochement avec les mesures conformes aux IFRS.

• Le BAIIA ajusté¹⁾ consolidé a été de 39,6 millions de dollars pour le premier trimestre de l’exercice 2025, ce qui représente une hausse de 8,9 millions de dollars par rapport au trimestre correspondant de l’exercice précédent, sous l’effet essentiellement de la solide performance de nos deux secteurs d’activité, puisque nous continuons de mettre l’accent sur une croissance constante, rentable et durable.
• Le bénéfice net ajusté¹⁾ consolidé du trimestre à l’étude s’est établi à 19,5 millions de dollars, ou 0,15 $ par action, comparativement à 12,6 millions de dollars, ou 0,12 $ par action, pour la période correspondante de l’exercice précédent, ce qui s’explique surtout par la solide performance de nos secteurs du sucre et des produits de l’érable.
• Les produits consolidés du premier trimestre de 2025 se sont élevés à 323,2 millions de dollars, en hausse de 12 % par rapport à l’exercice précédent, en raison principalement de la hausse des prix moyens et de l’augmentation des volumes de ventes dans notre secteur du sucre et de la progression des volumes de ventes dans notre secteur des produits de l’érable.
• Les volumes de ventes du secteur du sucre de 196 100 tonnes métriques pour le trimestre à l’étude ont été conforme à nos attentes. L’accroissement de 13 700 tonnes métriques par rapport au premier trimestre de l’exercice précédent est principalement attribuable à l’incidence défavorable de l’arrêt de travail à notre usine de Vancouver, qui a réduit les volumes de ventes au cours des deux premiers trimestres de l’exercice 2024.
• Le BAIIA ajusté¹⁾ du secteur du sucre s’est accru de 7,9 millions de dollars par rapport à l’exercice précédent en raison de la marge brute ajustée¹⁾ plus élevée sous l’effet de l’augmentation des volumes de ventes et de l’amélioration de la performance du secteur.
• Le BAIIA ajusté¹⁾ du secteur des produits de l’érable s’est établi à 5,7 millions de dollars au premier trimestre, ce qui constitue une hausse de 1,0 million de dollars par rapport au trimestre correspondant de l’exercice précédent, attribuable en grande partie à l’augmentation des volumes de ventes et à l’amélioration de la performance du secteur.
• Les flux de trésorerie disponibles¹⁾ pour la période de douze mois close le 28 décembre 2024 se sont chiffrés à 86,2 millions de dollars, ce qui représente une hausse de 41,9 millions de dollars en regard de la période correspondante de l’exercice précédent, en raison surtout de la hausse du BAIIA ajusté¹⁾.
• Au cours du premier trimestre de 2025, un montant de 21,8 millions de dollars a été affecté à des entrées d’immobilisations corporelles, dont un montant de 19,7 millions de dollars lié à l’accroissement de la capacité de raffinage et de logistique de notre secteur du sucre de l’Est du Canada à Montréal et à Toronto (le « projet LEAP »).
• Le 31 décembre 2024, les débentures convertibles subordonnées non garanties de sixième série (les « débentures de sixième série ») d’un capital de 57,4 millions de dollars sont arrivées à échéance et ont été remboursées aux détenteurs.
• Au premier trimestre de l’exercice 2025, nous avons versé 0,09 $ par action à nos actionnaires pour un total de 11,5 millions de dollars.
• Le 5 février 2025, le conseil d’administration a déclaré un dividende trimestriel de 0,09 $ par action, lequel sera payable au plus tard le 16 avril 2025.

1)   Se reporter à la rubrique « Mesures non conformes aux IFRS » du présent communiqué de presse pour obtenir les définitions et un rapprochement avec les mesures conformes aux IFRS.

Secteur du sucre

Principaux résultats du secteur du sucre pour le premier trimestre de l’exercice 2025 (non audité)	T1 2025		T1 2024
Résultats financiers (en milliers de dollars)
Produits	256 787		229 808
Marge brute	42 827		36 490
Marge brute ajustée1)	44 103		36 232
par tonne métrique ($/TM)1)	225		199
Charges administratives et de vente	10 202		9 379
Frais de distribution	5 917		6 086
Résultat des activités d’exploitation	26 708		21 025
BAIIA1)	32 627		26 300
BAIIA ajusté1)	33 903		26 042
Volumes (en tonnes métriques)
Volume total	196 100		182 400

1)   Se reporter à la rubrique « Mesures non conformes aux IFRS » du présent communiqué de presse pour obtenir les définitions et un rapprochement avec les mesures conformes aux IFRS.

Au cours du premier trimestre de l’exercice 2025, les produits ont augmenté de 27,0 millions de dollars par rapport à ceux de la période correspondante de l’exercice précédent. La variation favorable s’explique en grande partie par la hausse des volumes de ventes par rapport à la période correspondante de l’exercice précédent. L’accroissement de 13 700 tonnes métriques par rapport au premier trimestre de l’exercice précédent est principalement attribuable à l’incidence défavorable de l’arrêt de travail à notre usine de Vancouver, qui a réduit les volumes de ventes au cours des deux premiers trimestres de l’exercice 2024. La variation favorable des produits s’explique également par la hausse des prix pour les activités liées au raffinage.

Les variations des volumes de ventes par catégorie de clients sont les suivantes :

• Les volumes de ventes de produits industriels ont augmenté de 3 500 tonnes métriques par rapport au trimestre correspondant de l’exercice précédent, sous l’effet surtout de l’incidence défavorable de l’arrêt de travail à notre usine de Vancouver en 2024.
• Les volumes de ventes de produits de consommation ont diminué de 2 500 tonnes métriques par rapport à la période correspondante de l’exercice précédent, en raison surtout du calendrier de la demande des clients.
• Les volumes de ventes de produits liquides ont diminué de 7 500 tonnes métriques par rapport au trimestre correspondant de l’exercice précédent, en raison surtout de la perte d’un client important dans l’Ouest canadien.
• Les volumes d’exportations ont augmenté de 20 200 tonnes métriques au premier trimestre de 2025, ce qui reflète l’incidence défavorable de l’arrêt de travail à notre usine de Vancouver en 2024 et la hausse des ventes aux clients existants.

La marge brute s’est chiffrée à 42,8 millions de dollars pour le trimestre à l’étude, et elle comprend une perte de 1,3 million de dollars liée à l’évaluation à la valeur de marché des instruments financiers dérivés. Par comparaison, la marge brute de la période correspondante de l’exercice précédent s’est chiffrée à 36,5 millions de dollars, et elle comprenait un profit lié à l’évaluation à la valeur de marché de 0,3 million de dollars.

La marge brute ajustée s’est établie à 44,1 millions de dollars pour le premier trimestre de l’exercice 2025, par rapport à 36,2 millions de dollars pour la période correspondante de l’exercice 2024. La marge brute ajustée a augmenté de 7,9 millions de dollars pour le premier trimestre de l’exercice 2025, ce qui s’explique principalement par la hausse des volumes de ventes et l’apport plus élevé des activités liées au raffinage du sucre. La variation favorable tient compte d’un profit de 2,7 millions de dollars comptabilisé au premier trimestre de l’exercice 2025 relativement au règlement d’une réclamation d’assurance liée à l’achat, au cours de périodes antérieures, de sucre en provenance d’Amérique centrale. Par ailleurs, au cours du premier trimestre de l’exercice 2024, la marge brute ajustée a subi une incidence négative d’environ 3,0 millions de dollars en raison de l’arrêt de travail à Vancouver.

La marge brute ajustée par tonne métrique s’est établie à 225 $ pour le premier trimestre, ce qui représente une hausse de 26 $ par tonne métrique par rapport au trimestre correspondant de l’exercice précédent.

Le BAIIA du premier trimestre de l’exercice 2025 s’est établi à 32,6 millions de dollars, comparativement à 26,3 millions de dollars pour la période correspondante de l’exercice précédent. Ce résultat comprend les profits et les pertes découlant de l’évaluation à la valeur de marché des instruments financiers dérivés.

Le BAIIA ajusté du trimestre considéré a augmenté de 7,9 millions de dollars par rapport à celui de la période correspondante de l’exercice précédent, essentiellement du fait de la hausse de la marge brute ajustée, contrebalancée en partie par l’augmentation des charges administratives et de vente. Ces variations tiennent compte de l’incidence de l’arrêt de travail à Vancouver au premier trimestre de l’exercice précédent, estimée à environ 3,0 millions de dollars.

Secteur des produits de l’érable

Principaux résultats du secteur des produits de l’érable pour le premier trimestre de l’exercice 2025 (non audité)	T1 2025		T1 2024
Résultats financiers (en milliers de dollars)
Produits	66 381		58 891
Marge brute	3 913		8 154
Marge brute ajustée1)	7 628		6 087
en pourcentage des produits1)	11,5	%	10,3	%
Charges administratives et de vente	3 320		2 761
Frais de distribution	295		308
Résultat des activités d’exploitation	298		5 085
BAIIA1)	1 997		6 745
BAIIA ajusté1)	5 712		4 678
Volumes (en milliers de livres)
Volume total	13 400		11 900

1)   Se reporter à la rubrique « Mesures non conformes aux IFRS » du présent communiqué de presse pour obtenir les définitions et un rapprochement avec les mesures conformes aux IFRS.

Les produits du premier trimestre de l’exercice à l’étude ont augmenté de 7,5 millions de dollars par rapport à ceux de la période correspondante de l’exercice précédent, en raison surtout de la hausse des volumes de ventes aux clients existants.

La marge brute s’est chiffrée à 3,9 millions de dollars pour le premier trimestre de l’exercice à l’étude, et elle comprend une perte de 3,7 millions de dollars liée à l’évaluation à la valeur de marché des instruments financiers dérivés. Par comparaison, la marge brute de la période correspondante de l’exercice précédent s’est chiffrée à 8,2 millions de dollars, et elle comprenait un profit de 2,1 millions de dollars lié à l’évaluation à la valeur de marché.

Le pourcentage de la marge brute ajustée du trimestre à l’étude s’est établi à 11,5 %, comparativement à 10,3 % pour la période correspondante de l’exercice précédent, ce qui représente une hausse de 1,5 million de dollars de la marge brute ajustée. La hausse de la marge brute est principalement attribuable à l’accroissement des volumes de ventes et à la baisse des charges d’exploitation.

Le BAIIA du premier trimestre de l’exercice 2025 s’est chiffré à 2,0 millions de dollars, par rapport à 6,7 millions de dollars pour la période correspondante de l’exercice précédent. Ces résultats comprennent les profits découlant de l’évaluation à la valeur de marché des instruments financiers dérivés.

PROJET LEAP

Le 11 août 2023, le conseil d’administration de Lantic a approuvé le projet LEAP. Le projet LEAP devrait faire augmenter d’environ 100 000 tonnes métriques la capacité d’approvisionnement en sucre raffiné du marché canadien en croissance et comprend des actifs de raffinage du sucre, de même que des actifs de logistique destinés à augmenter la capacité de livraison sur le marché de l’Ontario. Le coût total du projet LEAP devrait se situer entre 280 millions de dollars et 300 millions de dollars, et nous prévoyons que le projet LEAP sera mis en service d’ici la fin de 2026.

Les phases de planification et de conception du projet LEAP sont terminées et la phase de construction a commencé. Les travaux de préparation du site et les démarches d’obtention des permis sont achevés pour le principal chantier de construction à Montréal. La planification détaillée de la portion torontoise du projet est maintenant achevée. Des commandes relatives à l’équipement de raffinage du sucre et à d’autres grands équipements de production et de logistique ont été passées aux fournisseurs, et plusieurs équipements sont déjà sur place.

Nous finançons la réalisation du projet LEAP, au moyen d’une combinaison de capitaux empruntés, de capitaux propres, de nos flux de trésorerie d’exploitation existants et de notre facilité de crédit renouvelable. Dans le cadre du plan de financement du projet LEAP, nous avons émis 22 769 000 actions ordinaires de RSI au cours de l’exercice 2024, pour un produit net de 112,5 millions de dollars et nous avons également augmenté de 75 millions de dollars le montant disponible au titre de notre facilité de crédit renouvelable pour le porter à 340 millions de dollars. Au cours de l’exercice 2023, toujours dans le cadre du financement du projet LEAP, Lantic a conclu deux conventions de prêt garanti avec Investissement Québec (les « prêts d’IQ ») pour un montant maximal de 65 millions de dollars. Au 28 décembre 2024, un montant de 7,4 millions de dollars était prélevé aux termes des prêts d’IQ.

Au 28 décembre 2024, un montant de 73,5 millions de dollars, incluant des intérêts de 2,4 millions de dollars, était inscrit à l’actif au titre des travaux de construction en cours, dans le bilan, pour le projet LEAP. Jusqu’à présent, la majeure partie des coûts engagés se rapportent aux phases de conception et de planification du projet, à la préparation du site à Montréal et aux équipements de raffinage du sucre, de production et de logistique commandés auprès des fournisseurs et reçus de ceux-ci. Pour le premier trimestre de l’exercice 2025, un montant de 19,7 millions de dollars a été inscrit à l’actif dans le cadre du projet LEAP, comparativement à 10,5 millions de dollars pour la période correspondante de l’exercice précédent.

Se reporter aux rubriques « Énoncés prospectifs » et « Risques et incertitudes ».

PERSPECTIVES

Nous continuons de mettre l’accent sur une croissance constante, rentable et durable. Suivant une solide performance de nos deux secteurs d’activité en 2024 et au premier trimestre de l’exercice 2025, nous prévoyons dégager des résultats financiers solides en 2025, sous réserve de l’incidence négative des tarifs douaniers américains potentiels dans un proche avenir. La vigueur de la demande et des prix devrait se poursuivre pour notre secteur du sucre à l’avenir.

Du côté du secteur des produits de l’érable, nous nous attendons à ce que la reprise en 2024 ouvre la voie à une excellente année en 2025, dans un contexte de croissance du marché global des produits de l’érable, sous réserve également de l’incidence négative des tarifs douaniers américains potentiels dans un proche avenir.

Pour nos deux secteurs, nous avons examiné des stratégies et des mesures pour atténuer l’incidence négative potentielle de tels tarifs douaniers dans le cas où ils seraient imposés. Se reporter aux rubriques « Énoncés prospectifs » et « Risques et incertitudes » de notre rapport de gestion du trimestre clos le 28 décembre 2024.

Secteur du sucre

Nous nous attendons à ce que le secteur du sucre fasse bonne figure au cours de l’exercice 2025. La demande de sucre sous-jacente en Amérique du Nord demeure favorable. La marge brute du secteur du sucre pour l’exercice 2025 devrait être conforme à celle de l’exercice précédent, reflétant les augmentations des prix liés au marché pour le sucre et les produits contenant du sucre, et devrait continuer à se répercuter favorablement sur nos résultats financiers, nous permettant d’atténuer l’accroissement attendu des coûts liés à nos activités.

Nous maintenons nos volumes de ventes prévus pour l’exercice 2025 à environ 800 000 tonnes métriques, après des volumes de ventes conformes à nos attentes au premier trimestre, sous réserve de l’incidence négative de l’imposition potentielle de tarifs douaniers américains. Dans l’ensemble, cela représenterait une augmentation de plus de 5 % d’un exercice à l’autre par rapport à l’exercice 2024, en tenant compte de l’incidence défavorable de l’arrêt de travail à Vancouver, qui a réduit les volumes au cours des deux premiers trimestres de l’exercice précédent. Nous prévoyons de continuer à donner la priorité aux ventes sur le marché national et de saisir les occasions de ventes à l’exportation au cours de l’exercice 2025, dans le but de respecter constamment nos engagements envers nos clients.

La période des récoltes pour notre usine de betteraves à sucre de Taber a pris fin au début du mois de novembre. Nous sommes actuellement à l’étape de transformation de la campagne 2024 de transformation des betteraves à sucre, et celle-ci devrait être achevée d’ici la fin du mois de février. Selon notre évaluation préliminaire, nous prévoyons que la récolte de 2024 permettra de produire de 100 000 tonnes métriques à 105 000 tonnes métriques de sucre de betterave, ce qui est légèrement inférieur aux prévisions en raison des conditions météorologiques défavorables qui nuisent à la qualité des betteraves récoltées, ce qui a une incidence négative sur le processus de coupe.

Les coûts de production et les programmes d’entretien de nos trois usines de production devraient augmenter modérément en 2025 étant donné que les dépenses connexes continuent de subir l’effet de l’augmentation des coûts liés au marché et des hausses salariales annuelles pour les employés. Pour 2025, nous envisageons de poursuivre les activités d’entretien nécessaires pour assurer un processus de production sans heurts afin de répondre aux besoins de nos clients. Nous restons déterminés à gérer nos coûts de manière responsable et à entretenir adéquatement nos actifs de production et les installations connexes.

Les frais de distribution devraient être conformes à ceux de l’exercice précédent. Ces dépenses rendent compte de la conjoncture actuelle du marché et tiennent compte du transfert du sucre produit entre nos raffineries pour répondre à la demande de nos clients en attendant que notre projet LEAP soit achevé.

Les charges administratives et de vente devraient augmenter légèrement en 2025 par rapport à 2024, ce qui reflète les hausses attendues des coûts liés au marché au titre de la charge de rémunération et des services externes.

Nous nous attendons à ce que nos coûts de financement soient stables au cours de l’exercice 2025, puisque la trésorerie excédentaire liée au calendrier de la partie financement par capitaux propres du projet LEAP entraîne une augmentation temporaire de notre trésorerie disponible, ce qui atténue l’incidence du taux d’intérêt net plus élevé sur notre facilité de crédit. Nous avons été en mesure d’atténuer l’incidence des récentes hausses des taux d’intérêt et des coûts de l’énergie grâce à notre stratégie de couverture pluriannuelle. Nous prévoyons que notre stratégie de couverture continuera d’atténuer notre exposition à ces risques au cours de l’exercice 2025.

Les dépenses affectées aux projets d’immobilisations des activités régulières devraient diminuer légèrement au cours de l’exercice 2025 par rapport à 2024. Nous prévoyons consacrer entre 25,0 millions de dollars et 30,0 millions de dollars à différentes initiatives. Cette estimation des dépenses d’investissement ne tient pas compte des dépenses engagées pour notre projet LEAP, lesquelles sont actuellement estimées à environ 112 millions de dollars pour l’exercice 2025.

Secteur des produits de l’érable

Nous prévoyons que les résultats financiers de notre secteur des produits de l’érable seront solides en 2025, après la reprise observée au cours de l’exercice écoulé et les excellents résultats au premier trimestre. À l’heure actuelle, nous prévoyons que les volumes de ventes augmenteront de 2,0 millions de livres en 2025, ce qui représente un taux de croissance d’environ 5 %, sous réserve de l’incidence négative de l’imposition potentielle de tarifs douaniers américains. Ces attentes au titre du volume des ventes tiennent compte de la conjoncture actuelle du marché et de la disponibilité prévue des quantités de sirop d’érable provenant des producteurs.

La récolte de sirop d’érable de 2024 a été nettement meilleure que prévu et elle devrait soutenir la demande actuelle du marché, en plus de permettre le réapprovisionnement partiel de la réserve détenue par les Producteurs et productrices acéricoles du Québec (les « PPAQ »). Ces dernières années, la réserve des PPAQ s’est épuisée en raison de récoltes inférieures à la moyenne.

Nous prévoyons consacrer des dépenses de l’ordre de 1 million de dollars à 1,5 million de dollars par année à des projets d’immobilisations pour le secteur des produits de l’érable. La principale motivation des projets d’immobilisations retenus est l’amélioration de la productivité et de la rentabilité au moyen de l’automatisation.

Se reporter aux rubriques « Énoncés prospectifs » et « Risques et incertitudes » dans notre rapport de gestion pour la période de trois mois close le 28 décembre 2024.

Le rapport de gestion et les états financiers intermédiaires consolidés résumés non audités de Rogers pour le premier trimestre de l’exercice 2025 peuvent être consultés sur ou sur SEDAR+, à l’adresse .

Mise en garde concernant les mesures non conformes aux IFRS

Lors de l’analyse de nos résultats, en plus des mesures financières calculées et présentées conformément aux IFRS, nous recourons également à un certain nombre de mesures financières non conformes aux IFRS. Par mesure financière non conforme aux IFRS, on entend une mesure numérique de la performance, de la situation financière ou des flux de trésorerie d’une société qui exclut (inclut) des montants, ou fait l’objet d’ajustements ayant pour effet d’exclure (d’inclure) des montants, qui sont inclus (exclus) dans la plupart des mesures directement comparables calculées et présentées conformément aux IFRS. Les mesures financières non conformes aux IFRS ne faisant pas l’objet d’une définition normalisée, il pourrait donc être impossible de les comparer avec les mesures financières non conformes aux IFRS présentées par d’autres sociétés exerçant les mêmes activités ou des activités similaires. Les investisseurs sont priés de lire intégralement nos états financiers consolidés audités ainsi que nos rapports mis à la disposition du public, et de ne pas se fier à une seule mesure financière.

Nous utilisons ces mesures financières non conformes aux IFRS à titre de complément de nos résultats présentés en vertu des IFRS. Elles permettent de présenter nos activités sous un angle différent et, conjuguées à nos résultats formulés en vertu des IFRS et aux rapprochements avec les mesures financières correspondantes conformes aux IFRS, elles font ressortir de manière plus nette les facteurs et tendances touchant à nos activités. Pour obtenir plus d’informations, il faut se reporter à la rubrique « Mesures non conformes aux IFRS » qui figure à la fin du rapport de gestion qui se rapporte au trimestre considéré.

Le texte qui suit présente la définition des mesures non conformes aux IFRS utilisées dans le présent communiqué de presse :

• La marge brute ajustée s’entend de la marge brute compte tenu de « l’ajustement du coût des ventes », lequel comprend les profits ou pertes liés à l’évaluation à la valeur de marché comptabilisés à l’égard des contrats à terme normalisés sur le sucre et des contrats de change à terme, tels qu’ils sont présentés dans les notes afférentes aux états financiers consolidés, et le cumul des écarts temporaires découlant des profits ou pertes liés à l’évaluation à la valeur de marché comptabilisés à l’égard des contrats à terme normalisés sur le sucre et des contrats de change à terme.
• Le résultat ajusté des activités d’exploitation s’entend du résultat des activités d’exploitation compte tenu de l’ajustement du coût des ventes.
• Le BAIIA s’entend du bénéfice avant les intérêts, l’impôt et l’amortissement.
• Le BAIIA ajusté s’entend du résultat des activités d’exploitation après ajustement afin de rajouter la dotation aux amortissements.
• Le bénéfice net ajusté s’entend du bénéfice net compte tenu de l’ajustement du coût des ventes et de l’incidence fiscale sur ces ajustements.
• Le taux de la marge brute ajustée par TM s’entend de la marge brute ajustée du secteur du sucre divisée par le volume des ventes de ce même secteur.
• Le pourcentage de la marge brute ajustée s’entend de la marge brute ajustée du secteur des produits de l’érable divisée par les produits tirés de ce même secteur.
• Le bénéfice net ajusté par action s’entend du bénéfice net ajusté divisé par le nombre moyen pondéré d’actions en circulation.
• Les flux de trésorerie disponibles s’entendent des flux de trésorerie liés aux activités d’exploitation, exclusion faite de la variation des éléments hors trésorerie du fonds de roulement, des ajustements liés à l’évaluation à la valeur de marché et au moment de la constatation des instruments dérivés et des montants hors trésorerie au titre des instruments financiers. Sont inclus les frais de financement différés, les fonds tirés de l’exercice d’options sur actions, les dépenses en immobilisations corporelles et incorporelles, déduction faite des dépenses en immobilisations à valeur ajoutée et des dépenses en immobilisations associées au projet LEAP, et les paiements effectués au titre des contrats de location-acquisition.

Dans le présent communiqué de presse, nous traitons des mesures financières non conformes aux IFRS, en décrivant notamment les raisons pour lesquelles nous estimons que ces mesures fournissent des renseignements utiles sur notre situation financière, nos résultats d’exploitation et nos flux de trésorerie, le cas échéant, et, dans la mesure où cela est important, les autres fins visées par le recours à ces mesures. Ces mesures ne doivent pas être considérées individuellement ni perçues comme étant un substitut à une analyse de nos résultats présentés aux termes des IFRS. Les rapprochements des mesures financières non conformes aux IFRS et des mesures financières conformes aux IFRS les plus directement comparables sont présentés ci-après.

RAPPROCHEMENT DES MESURES FINANCIÈRES NON CONFORMES AUX IFRS ET DES MESURES FINANCIÈRES CONFORMES AUX IFRS

			T1 2025						T1 2024
Résultats consolidés (en milliers de dollars)	Sucre		Produits de l’érable		Total		Sucre		Produits de l’érable		Total
Marge brute	42 827		3 913		46 740		36 490		8 154		44 644
Ajustement total du coût des ventes1)	1 276		3 715		4 991		(258	)	(2 067	)	(2 325	)
Marge brute ajustée	44 103		7 628		51 731		36 232		6 087		42 319
Résultat des activités d’exploitation	26 708		298		27 006		21 025		5 085		26 110
Ajustement total du coût des ventes1)	1 276		3 715		4 991		(258	)	(2 067	)	(2 325	)
Résultat ajusté des activités d’exploitation	27 984		4 013		31 997		20 767		3 018		23 785
Résultat des activités d’exploitation	26 708		298		27 006		21 025		5 085		26 110
Amortissement des immobilisations corporelles et incorporelles, ainsi que des actifs au titre de droits d’utilisation	5 919		1 699		7 618		5 275		1 660		6 935
BAIIA1)	32 627		1 997		34 624		26 300		6 745		33 045
BAIIA1)	32 627		1 997		34 624		26 300		6 745		33 045
Ajustement total du coût des ventes1)	1 276		3 715		4 991		(258	)	(2 067	)	(2 325	)
BAIIA ajusté	33 903		5 712		39 615		26 042		4 678		30 719
Bénéfice net					15 808						13 852
Ajustement total du coût des ventes1)					4 991						(2 325	)
Variation nette de la juste valeur des swaps de taux d’intérêt1)					–						658
Impôt sur les ajustements ci-dessus					(1 282	)					428
Bénéfice net ajusté					19 517						12 613
Bénéfice net de base par action					0,12						0,13
Ajustement au titre de l’élément ci-dessus					0,03						(0,01	)
Bénéfice net ajusté de base par action					0,15						0,12

 1)   Se reporter à la rubrique « Résultats ajustés » du rapport de gestion pour obtenir plus d’informations.

Audioconférence et webémission

Rogers tiendra une audioconférence pour discuter des résultats du premier trimestre de l’exercice 2025 le 6 février 2025 à 8 h (heure de l’Est). Si vous souhaitez y participer, veuillez composer le 1-800-717-1738. Pour accéder à la présentation webdiffusée en direct, veuillez cliquez sur le lien ci-dessous :

Pour écouter l’enregistrement de l’audioconférence qui sera disponible peu après sa conclusion, composez le 1-888-660-6264 suivi du code d’accès 01931#. L’enregistrement sera disponible jusqu’au 6 mars 2025. Il sera également possible d’écouter une émission audio webdiffusée en direct de l’audioconférence sur notre site à l’adresse .

À propos de Rogers Sugar

Rogers Sugar a été constituée en société sous le régime des lois du Canada. Elle détient la totalité des actions ordinaires de Lantic et ses bureaux administratifs sont situés à Montréal, au Québec. Lantic exploite des raffineries de sucre de canne à Montréal, au Québec, et à Vancouver, en Colombie-Britannique, ainsi qu’une usine de transformation du sucre de betterave à Taber, en Alberta, seule usine de transformation de la betterave au Canada. Lantic exploite également un centre de distribution à Toronto, en Ontario. Les produits du sucre de Lantic sont commercialisés principalement sous la marque de commerce « Lantic » dans l’Est du Canada et sous la marque de commerce « Rogers » dans l’Ouest canadien. Ils comprennent le sucre cristallisé, le sucre à glacer, les cubes de sucre, la cassonade dorée et la cassonade brune, le sucre liquide ainsi que les sirops de spécialité. Lantic est propriétaire de la totalité des actions ordinaires de TMTC et son siège social est situé à Montréal, au Québec. TMTC exploite des usines d’embouteillage à Granby, à Dégelis, et à Saint-Honoré-de-Shenley, au Québec, ainsi qu’à Websterville, au Vermont. Les produits de TMTC, qui comprennent le sirop d’érable, le sucre d’érable et les produits dérivés du sirop d’érable, sont offerts par des distributeurs dans environ 50 pays et sont vendus au détail sous diverses marques.

Pour obtenir de plus amples renseignements sur Rogers, veuillez consulter notre site Web à l’adresse .

Mise en garde concernant les énoncés prospectifs

Le présent rapport comporte des déclarations ou de l’information qui sont ou peuvent être des énoncés prospectifs ou de l’information prospective au sens des lois sur les valeurs mobilières canadiennes en vigueur. Les énoncés prospectifs peuvent inclure notamment des énoncés et des renseignements qui reflètent nos prévisions actuelles à l’égard de la performance et d’événements futurs. L’utilisation de termes comme « pouvoir », « devoir », « anticiper », « avoir l’intention de », « supposer », « prévoir », « planifier », « croire », « estimer » et d’autres expressions semblables, et/ou les tournures négatives de celles-ci, vise à signaler des énoncés prospectifs. Sans prétendre en faire la liste complète, nous prévenons les investisseurs que les énoncés portant sur les sujets suivants sont des énoncés prospectifs ou sont susceptibles d’en être :

• l’incidence possible des tarifs douaniers américains sur les ventes à l’exportation de sucre raffiné, de produits contenant du sucre et de produits de l’érable;
• la demande future de sucre raffiné et de sirop d’érable et les volumes de ventes connexes,
• notre projet LEAP,
• les prix futurs du sucre brut n^o 11,
• le prix du gaz naturel,
• les prévisions sur la production de sucre de betterave à notre usine de Taber,
• le niveau des dividendes futurs,
• l’état d’avancement des réglementations et des enquêtes gouvernementales,
• les prévisions concernant la performance financière future.

Les énoncés prospectifs sont fondés sur des estimations que nous avons faites et des hypothèses que nous avons posées en fonction de notre expérience et de notre perception des tendances passées, de la conjoncture et d’événements futurs prévus, ainsi que sur d’autres facteurs que nous jugeons pertinents et raisonnables dans les circonstances. Toutefois, rien ne garantit que ces estimations et ces hypothèses s’avéreront exactes. Les énoncés prospectifs comportent des risques et des incertitudes, connus ou inconnus, et d’autres facteurs susceptibles de faire en sorte que les résultats réels ou les événements diffèrent sensiblement des attentes qui y sont exprimées. La performance et les résultats réels pourraient différer de façon importante de ceux indiqués dans les énoncés prospectifs, des résultats passés ou des attentes au cours de la période considérée.

Le lecteur est invité à se reporter à la rubrique « Risques et incertitudes » qui figure dans le rapport de gestion du trimestre à l’étude et dans le rapport de gestion du quatrième trimestre de l’exercice 2023 pour obtenir plus d’informations sur les facteurs de risque et d’autres événements qui sont indépendants de la volonté de Rogers. Ces risques sont également décrits à la rubrique « Facteurs de risque » de notre notice annuelle. Bien que la Société estime que les attentes et les hypothèses sur lesquelles reposent les énoncés prospectifs soient raisonnables dans les circonstances actuelles, les lecteurs sont priés de ne pas se fier indûment à ces énoncés prospectifs, car rien ne garantit que ceux-ci se révéleront exacts. Les énoncés prospectifs aux présentes sont formulés à la date du présent communiqué de presse, et nous déclinons toute responsabilité quant à la mise à jour ou à la révision de ces énoncés par suite d’événements ou de circonstances postérieurs à la date des présentes, à moins que nous n’y soyons tenus en vertu de la loi.

Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec :

M. Jean-Sébastien Couillard

Vice-président des finances, chef de la direction financière et secrétaire corporatif

Téléphone : 514 940-4350

Courriel :