Swiss Life Holding AG
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Zurich, le 28 novembre 2024 La dernière étude Swiss Life montre que, pour une majorité des employeurs suisses, il est possible de continuer à travailler à la retraite, mais rares sont ceux à encourager activement cette possibilité. En outre, les employeurs sont majoritairement d’avis que les employées et employés sont plutôt peu disposés à continuer à travailler à la retraite.
En comparaison internationale, les personnes de 55 à 64 ans sont bien intégrées au marché du travail en Suisse, si l’on se base sur le taux d’actifs occupés. Toutefois, les personnes qui perdent leur emploi à cet âge rencontrent souvent des difficultés à retrouver un travail. En outre, en comparaison internationale, la participation au marché du travail des personnes de plus de 65 ans se situe seulement dans la moyenne en Suisse et a stagné ces dernières années. «Dans ce contexte, nous avons interrogé plus de 1000 personnes disposant d’un pouvoir de décision en matière de personnel, notamment des spécialistes HR, des membres de comité de direction et d’autres cadres, à propos de la politique du personnel de leur entreprise à l’égard des personnes de 55 ans et plus», déclare Andreas Christen, responsable de la recherche sur la prévoyance chez Swiss Life Suisse. Rares sont les entreprises qui encouragent les retraites anticipées ou qui les considèrent explicitement comme souhaitées. Certes, la plupart des employeurs interrogés déclarent que la poursuite de l’activité professionnelle des collaboratrices et collaborateurs à la retraite est possible. Toutefois, près de la moitié répond de manière passive que c’est «possible», sans qu’une telle mesure soit encouragée. Seuls 14% des employeurs encouragent activement l’activité lucrative à la retraite. Pour 16% d’entre eux, aucune mesure d’encouragement n’est prise, mais elle est explicitement souhaitée. Quand on leur demande quel est l’âge idéal de départ à la retraite pour les hommes du point de vue de l’entreprise, 46% d’entre eux indiquent un âge inférieur à 65 ans. Seuls 15% des employeurs interrogés situent l’âge idéal de départ à la retraite à 66 ans et plus. S’agissant des femmes, 58% des employeurs estiment que l’âge idéal de la retraite est inférieur à 65 ans. 40% des employeurs indiquent qu’en principe, ils seraient personnellement disposés à embaucher des personnes de 55 ans et plus, tandis que 38% peuvent «plutôt» l’envisager. En revanche, la disposition à embaucher des personnes de 65 ans et plus est nettement plus faible: seuls 16% des employeurs sont clairement disposés à le faire et 28% peuvent plutôt l’envisager. Bien que la plupart des employeurs se disent prêts à embaucher des personnes de 55 ans et plus, ces dernières ne représentent en fait que 8% des nouvelles embauches, alors que ce groupe d’âge constitue 23% de l’ensemble des personnes actives. Toutefois, cette valeur basse peut également s’expliquer par une faible disposition des collaboratrices et collaborateurs plus âgés à changer d’emploi et n’est pas uniquement imputable aux employeurs. Globalement, les employeurs interrogés jugent que les candidates et candidats âgés de 55 ans et plus sont plus expérimentés, plus compétents sur le plan technique et plus fiables que celles et ceux âgés de 25 à 40 ans. En revanche, les candidates et candidats plus âgés sont considérés comme plus chers, moins familiarisés avec les outils informatiques et moins flexibles. «De nombreux employeurs sont sceptiques quant à la capacité ou la volonté des personnes actives plus âgées de continuer à travailler à la retraite», explique Nadia Myohl, chercheuse en prévoyance chez Swiss Life Suisse. Ainsi, seuls 29% d’entre eux sont tout à fait d’accord avec l’affirmation selon laquelle la plupart des personnes actives seraient aptes à travailler jusqu’à 66 ou 67 ans; en revanche, seuls 23% ne sont pas du tout d’accord. 70% des employeurs estiment que les collaboratrices et collaborateurs sont peu disposés à travailler au-delà de l’âge de référence. Dans l’ensemble, seuls 19% d’entre eux pensent que la disposition et la capacité des collaboratrices et collaborateurs à poursuivre une activité professionnelle après 65 ans sont élevées. Plus les employeurs interrogés sont d’avis que les collaboratrices et collaborateurs sont aptes à travailler après 65 ans, plus ils ont tendance à encourager cette démarche et plus ils sont disposés à embaucher des collaboratrices et collaborateurs plus âgés. Environ la moitié des employeurs interrogés considère qu’il est difficile de trouver du personnel qualifié. Dans un contexte marqué par le vieillissement démographique et la vague de départs à la retraite de la génération du baby-boom, Swiss Life a réalisé une étude pour déterminer si les entreprises concernées par la pénurie de main-d’œuvre qualifiée menaient une politique du personnel plus active que les autres entreprises à l’égard des personnes de 55 ans et plus. «En effet, les entreprises qui rencontrent des difficultés de recrutement encouragent un peu moins souvent les retraites anticipées. Toutefois, ces mêmes entreprises n’encouragent pas plus souvent la poursuite de l’activité professionnelle au-delà de l’âge de la retraite que celles qui ne sont pas ou peu touchées par la pénurie de main-d’œuvre qualifiée», explique Nadia Myohl. Quand on les interroge sur les mesures mises en œuvre pour couvrir les besoins de personnel qualifié, 22% des employeurs interrogés citent explicitement l’«embauche de collaboratrices et collaborateurs de 55 ans et plus». Il est intéressant de noter qu’à cet effet, seuls 13% encouragent le travail au-delà de l’âge de la retraite. Les analyses de Swiss Life montrent qu’il existe ici un potentiel considérable: aujourd’hui déjà, les personnes âgées de 55 à 70 ans représentent un peu plus d’un cinquième du potentiel de forces de travail disponible dans toute la Suisse. Comment interpréter ces résultats? La question se pose également dans le contexte de l’étude Swiss Life publiée en juin 2024, qui se penchait sur la position des collaboratrices et collaborateurs plus âgés vis-à-vis de l’activité lucrative à la retraite. Par rapport à l’automne 2020, tant les personnes actives plus âgées que les employeurs semblent un peu plus favorables à une activité lucrative au-delà de 65 ans. Toutefois, bien souvent, les personnes actives sont disposées à continuer à travailler seulement sous certaines conditions, par exemple avec des horaires de travail plus flexibles. Dans l’idéal, une majorité aimerait prendre une retraite avant 65 ans. Certes, dans la plupart des entreprises, il est désormais possible de continuer à travailler à la retraite, mais cette démarche est rarement encouragée activement. Cela explique sans doute la perception réciproque des deux parties prenantes sur le marché du travail: selon l’étude Swiss Life, les employées et employés ne ressentent que rarement un intérêt clair de la part de leurs employeurs pour une poursuite de l’activité après 65 ans, mais ces derniers ressentent tout aussi rarement un tel intérêt de la part de leur personnel. «Il est envisageable qu’à l’avenir, une aggravation de la pénurie de main-d’œuvre qualifiée en raison de la démographie dynamise le marché du travail des 55 ans et plus, et en particulier des 65 ans et plus, et que le potentiel de forces de travail correspondant soit davantage exploité», en conclut Andreas Christen.
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