Banque : 2018, premier test de call pour le marché
Les AT1 ont connu une performance exceptionnelle en 2017 qu’il sera compliqué de répliquer, en raison des niveaux absolus de spreads et yield atteints et de risques sous-jacents qui peuvent ressurgir. - >Depuis 2016 et la décision de splitter le Pilier 2, et alors que les banques poursuivent le renfort de leur solvabilité, le risque de non-paiement des coupons n’est plus prédominant. - Le risque de dépréciation/conversion du nominal non plus, et encore moins aux yeux des investisseurs depuis l’histoire Popular. Etonnamment, le low trigger à 5.125% reste d’actualité pour les nouvelles émissions alors que le régulateur a prouvé que le point de non viabilité était bien au-delà . - Le risque prédominant pour cette année sera celui de l’extension. Les premières émissions de 2013, de BBVA, Socgen, Barclays présentent de premiers dates de call cette année. La raison économique de caller nous parait réelle à la lecture des resets de coupons post call, mais rappelons que c’est au régulateur d’en juger et de valider le remboursement. - Nous vous proposons un tour d’horizon des risques potentiels de ce segment de marché et concluons par nos recommandations.