Budget US : "Big" mais pas vraiment "Beautiful"

Après trois mois focalisés quotidiennement sur la politique tarifaire, place à la politique fiscale. Ménages et entreprises préfèrent entendre que leurs impôts vont baisser plutôt que monter (tarifs douaniers = hausse d’impôt). En matière fiscale, Donald Trump n’a pas pu s’arroger les pleins pouvoirs. C’est le Congrès qui tient la barre. La majorité républicaine obéit aux injonctions du président mais elle doit aussi aplanir des désaccords internes sur la manière de concilier le "Big, Beautiful Bill" avec la situation déséquilibrée des finances fédérales. Les déficits vont s’accroître (on part déjà de 7% du PIB), la dette monter (96%). La remontée des taux longs vers 4.5% rappelle qu’on ne peut pas faire n’importe quoi.