Citizen K. (suite)

Il y a tout lieu de penser que les dépenses des ménages US étaient solides jusqu’à la fin de l’été (la Fed d’Atlanta a une estimation à +3.4% en rythme annualisé au T3). Pourtant, leur confiance fléchit et le marché du travail se refroidit. Pour résoudre ce paradoxe, il a été avancé que la dépense en haut de l’échelle des revenus était si forte qu’elle compensait la faiblesse ailleurs. On veut bien admettre que le décile supérieur soit plus sensible aux forts gains boursiers qu’au modeste freinage des salaires, mais il ne représente que 25% de la consommation. A un moment où coexistent des inquiétudes sur l’univers des valeurs IA et sur les conditions d’emploi, la consommation est donc fragilisée en haut et en bas.