Un gouvernement français plus socialiste, mais plus stable : revenir à neutre sur les actions françaises

Le PS, satisfait de l’annonce de la suspension de la dernière réforme des retraites par Sébastien Lecornu, a annoncé ne pas censurer le gouvernement. Le risque de dissolution a disparu d’ici à la fin de l’année… et peut-être même jusqu’à la prochaine présidentielle. Cette réduction du risque politique nous conduit à remonter notre position sur les actions françaises de sous-pondérer à neutre ; le rebond court terme débuté hier en seconde partie de séance devrait se poursuivre, malgré des perspectives moyen terme moins prometteuses. Les défis budgétaires restent immenses et la pression fiscale défavorable à la consommation, à l’investissement et à la profitabilité des entreprises ; les grands groupes français continueront d’acquitter une « surtaxe exceptionnelle »… mais moitié moins élevée qu’en 2025.