Un point d’étape sur la folie fiscale parlementaire française : surtaxe « exceptionnelle » d’impôt sur les sociétés et taxe sur les rachats d’actions

Le concours Lépine de la mesure fiscale la plus anti-économique bat son plein à l’Assemblée nationale française. La prolongation à un niveau plus élevé qu’annoncé l’an dernier de la surtaxe d’IS sur les grandes entreprises françaises est une mauvaise nouvelle, mais absorbable et relativement sans surprise. La proposition d’augmentation massive de la taxation des rachats d’actions serait désastreuse pour la place de Paris si elle devait survivre à la suite du processus budgétaire : nous listons dans le flash les sociétés du CAC les plus exposées à cette mesure. Quant à la « taxe Zucman » (remaniée) elle devrait être débattue ce vendredi à l’AN. L’horizon s’assombrit pour les actions françaises, et l’économie du pays en général.