Capitalisme : par endroits, il faut qu’il soit libéral, par endroits il ne faut pas qu’il le soit ; mais aujourd’hui ce ne sont pas les bons endroits
On parle de capitalisme néo-libéral au sens où il fonctionne avec : des marchés du travail flexibles où le pouvoir de négociation des salariés a été réduit ; la libre circulation internationale des capitaux ; des marchés des biens et services concurrentiels sans entreprise ayant des positions dominantes. L’observation du fonctionnement du capitalisme montre que le fonctionnement des marchés du travail et des marchés des capitaux internationaux est aujourd’hui « libéral », mais pas celui des marchés de biens et services où sont apparus des monopoles et des situations dominantes. Malheureusement, c’est exactement l’inverse qui serait souhaitable : des marchés du travail plus favorables aux salariés, des freins à la circulation internationale des capitaux, mais la lutte contre les positions dominantes et les monopoles.