Ce serait quoi de véritables réformes en France ?

On peut s’inquié ter du caractère désordonné du programme de politique économique mis en place aujourd’hui : certains impôts sont baissés, certains impôts sont accrus ; des transferts à somme nulle sont réalisés entre différentes catégories sociales (entre retraité s et actifs) ; des politiques avec des effets incitatifs pervers (défiscalisation des heures supplémentaires ) sont mises en place ; les déficits publics sont réduit s , comme d’habitude, par de s réductions mar ginales de dépenses publiques là où il est plus facile de le faire, les réformes mises en place (marché du travail, formation, etc…) ne vont pas très loin. Ceci incite à se demander ce que seraient de véritables réformes en France. Sans vouloir être exhaustif, on peut donner quelques exemples : la disparition complète du paritarisme (de la gestion des systèmes sociaux par le patronat et les syndicats) ; le passage complet à des négociations au niveau de l’entreprise (et plus de la branche ou nationales) ; une réflexion sur le périmètre de l’Etat : quels services sont mieux rendus par le secteur privé que par le secteur public ? Cette réflexion est la seule à même de réduire réellement les dépenses publiques ; la concentration de la politique économique sur ce qui a un effet assuré sur le taux d’emploi et le taux de chômage structurel : baisse des cotisations sociales des entreprises, redressement des compétences de la population active.