Clairement, il va y avoir un problème de dette
Après la fin de la crise sanitaire, les pays de l’OCDE (nous illustrons par le cas des Etats-Unis et de la zone euro) vont être confrontés à un taux d’endettement public et à un taux d’endettement des entreprises nettement plus élevé s . Or, le désendettement va être difficile : les taux d’intérêt réels sont inférieures aux taux de c roissance en volume, mais pas considérablement (ce qui est très différent d’ avec la situation observée après la seconde guerre mondiale) ; l’inflation est faible, ainsi donc que l a ta xe inflationniste, et en conséquence les taux d’intérêt réels ne sont pas très négatifs (ce qui est aussi très différent de la situation d’après la seconde guerre mondiale) ; il ne resterait alors qu’un effort d’épargne et de faible dépense des Etats (politique budgétaire restrictive) et des entreprises (austérité salariale et faiblesse de l’investissement) pour réduire les taux d’endettement, mais cela signifierait une croissance durablement faible.