Climat : vers un conflit de générations ?
Les « jeunes » réagissent de plus en plus fortement au fait que les émissions de CO 2 du Monde progressent aujourd’hui nettement plus vite que ce qui est compatible avec les accords internationaux sur le climat. Ils proposent donc des mesures radicales : arrêter très rapidement de financer l’investissement dans les énergies fossiles, arrêter les activités les plus polluantes (transport aérien, électricité au charbon, certaines formes d’agriculture…). Mais les « vieux » sont sensibles aux coûts de l’ajustement vers un Monde qui très rapidement émettrait moins de CO 2  : coût plus élevé du transport, recul de la croissance, pertes d’emplois dans de nombreuses industries (automobile, chimie, transport aérien, agroalimentaire…). Les gouvernements vont donc devoir arbitrer entre les demandes des « jeunes » et la résistance des « vieux ».