Comment combattre un choc négatif d’offre ?
Un choc négatif d’offre (par exemple une hausse du prix du pétrole, du gaz naturel ou d’autres matières premières, une hausse plus rapide des salaires due à une forte tension sur le marché du travail) peut être combattu : soit par une politique monétaire restrictive ; soit par une politique budgétaire restrictive ; soit par une politique de stimulation de l’offre de biens et de services. Le problème avec la politique monétaire restrictive est qu’elle est peu efficace (il faut beaucoup monter les taux d’intérêt directeurs des banques centrales pour réduire la demande de biens et services et l’inflation) et qu’elle provoque systématiquement une crise immobilière. Le problème avec la politique budgétaire restrictive est que les dépenses publiques ne sont pas flexibles, surtout lorsqu’il faut augmenter les dépenses d’éducation, de recherche, de santé, de transition énergétique … Il faut donc sans doute réfléchir à réagir à un choc négatif d’offre par une politique économique favorable à l’offre de biens et services : baisse des impôts des entreprises, incitation s à l’investissement, hausse des dépenses de recherche et d’éducation …