Comment gérer la volatilité de l’aversion pour le risque ?
On observe depuis 2010 l’alternance continuelle de périodes d’aversion pour le risque forte et de périodes d’aversion pour le risque faible. Les chocs qui font monter l’aversion pour le risque sont soit politiques (crise politique en Italie, risque politique en France), soit économiques (perte de croissance, droits de douane de D. Trump au second semestre 2018), soit accidentels (coronavirus au 1 er se mestre 2020). Cette alternance rapide des périodes d’aversion pour le risque forte et faible conduit à une variabilité forte des taux d’intérêt à long terme sur les dettes sans risque et des cours boursiers, avec une corrélation positive entre ces deux variables. Pour se prémunir contre la volatilité de l’aversion pour le risque, les investisseurs doivent donc diversifier leurs portefeuilles entre les dettes sans risque et les actions.