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Patrick Artus

Comment éviter de croire à la théorie néo-fisherienne ?

La théorie néo-fisherienne montre que, à long terme, l’inflation est déterminée par le taux d’intérêt nominal. Un taux d’intérêt nominal faible conduit donc à long terme à une inflation faible, ce qui est l’inverse de l’effet recherch é de la politique monétaire expansionniste. Ceci vient de ce que , à long terme , on a : et que, dans cette théorie, le taux d’intérêt réel est déterminé à long terme par les caractéristiques structurelles de l’économie. Comment échapper à la logique néo-fisherienne  ? Il y a deux pistes : penser que la baisse des taux d’intérêt nominaux conduit à un supplément d’accumulation de capital, d’où la baisse de la productivité marginale du capital et du taux d’intérêt réel ; introduire des primes de risque qui, si elles ont augmenté, peuvent impliquer que la baisse des taux d’intérêt nominaux sans risque n’a pas conduit à la baisse des taux d’intérêt nominaux auxquels les entreprises sont confrontées. Les évolutions observées, aux Etats-Unis et dans la zone euro, montre nt  : une hausse de l’intensité capitalistique, ce qui peut expliquer la baisse des taux d’intérêt réels ; la baisse des taux d’intérêt auxquels les entreprises sont confrontées. La première piste pour échapper à la logique néo-fisherienne est donc à considérer.
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