Comment vont réagir les ménages ?
Les ménages, et particulièrement les ménages modestes (nous regardons les États-Unis, la zone euro, la France) , sont soumis aujourd’hui à de nombreuses « agressions » : la hausse forte des prix de l’énergie ; la hausse forte des prix de l’alimentation ; la hausse forte des prix de l’immobilier ; les taux d’intérêt nettement inférieurs à l’inflation ; la hausse des prix des voitures. La question est de savoir comment les ménages vont réagir à ces agressions. On peut imaginer : une demande de forte hausse des salaires, d’indexation des salaires sur les prix ; une demande de forte aide de l’ É tat ; une hausse de l’épargne risquée non obligataire ; une recherche de solutions innovantes (partage et non propriété des voitures, sources alternatives d’énergie) ; un déplacement de l’habitat vers les petites villes. Cependant, il faut comprendre que la situation des ménages modestes, quelles que soient leurs réactions, va se dégrader fortement.