Dans quelle mesure un choc boursier amplifie-t-il les chocs de l’économie réelle ?
A nouveau aujourd’hui les Etats-Unis et la zone euro subissent un très fort recul des marchés d’actions, lié au départ au recul anticipé de l’activité réelle avec le coronavirus. Le surajustement des marchés des actions, déjà visible dans le passé, peut-il amplifier le recul de la croissance ? Pour le savoir, nous regardons dans quelle mesure un recul des cours boursiers influence : le taux d’épargne des ménages ; l’investissement en logements des ménages ; l’investissement des entreprises. Au total, le surajustement des marchés d’actions, à ce jour, réduit la demande intérieure de 1,1 point de PIB aux Etats-Unis et 0,5 point de PIB dans la zone euro, ce qui montre l’importance des effets de richesse en actions aux Etats-Unis.