Dans une économie de guerre, la Banque Centrale ne s’occupe pas de l’inflation
Dans une économie de guerre, les dépenses publiques deviennent très importantes, le taux d’endettement public augmente rapidement. Cela sera peut-être le cas en Europe s’il faut que les gouvernements protègent les ménages contre la hausse des prix des matières premières et augmentent fortement leurs dépenses militaires. Dans une telle configuration, la politique monétaire ne s’intéresse absolument plus à la lutte contre l’inflation, même si elle est élevée , e lle doit être seulement utilisée pour faciliter le financement des déficits publics, par la monétisation de ces déficits et le maintien de taux d’intérêt bas. On verra si la BCE est contrainte de prendre ce virage vers une complète « dominance fiscale ».