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Patrick Artus

De 2005 à aujourd’hui, A. Merkel a affaibli l’économie allemande

Au début des années 2000, G. Schröder redresse considérablement l’économie allemande : forte amélioration de la compétitivité et de la profitabilité, redressement du système éducatif, baisse des impôts des entreprises, modernisation des entreprises. Ceci a fourni à l’Allemagne à partir de 2005 une longue période de prospérité, bâtie sur cette forte compétitivité-coût et sur ses conséquences : progression de l’investissement, des exportations, de la production et de l’emploi industriels, du taux d’emploi. Mais aujourd’hui, l’économie allemande est à nouveau dégradée : détérioration de la compétitivité-coût, stagnation de la productivité, spécialisation dans les industries du passé, inquiétude en conséquence sur le futur et épargne de précaution. Il faut reconnaître que, depuis qu’elle est chancelière (nov. 2005), A. Merkel a dilapidé la forte situation de l’économie allemande qu’elle trouve en 2005.
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