Difficile de penser qu’une BCE « politique » puisse un jour remonter les taux d’intérêt
La nomination de C. Lagarde à la tête de la BCE annonce sans doute une BCE « politique », proche des préoccupations des chefs d’ É tat, et moins technique, moins économique. Probablement, ceci conduira au maintien d’une politique monétaire très expansionniste puisque : sans cette politique, de nombreux pays de la zone euro auraient un problème de solvabilité budgétaire ; sans cette politique, les revenus des ménages emprunteurs et les profits des entreprises seraient nettement affaiblis, ce qui conduirait à un fort ralentissement de la croissance, et à des difficultés pour les gouvernements, à des faillites d’entreprises ; sans cette politique, l’industrie de la zone euro, déjà en difficulté, souffrirait d’une appréciation importante de l’euro.