Report
Patrick Artus

D’un point de vue normatif, qui doit porter le coût des chocs sur les prix des matières premières ?

Dans les années 1980, les chocs sur les prix des matières premières étaient partagés entre les entreprises et les États, tandis que les salar ié s étaient bien protégés par la forte indexation des salaires aux prix. Aujourd ’ hui, les entreprises sont bien protégées, le coût des chocs sur les prix des matières premières e s t partag é entre les salariés et les États. Quelle serait l’organisation optimale ? L ’État peut lisser dans le temps dans un pays le s prix des matières premières , mais il ne peut pas les maintenir perpétuellement en dessous de leur prix international de marché ; le choix entre les ménages et les entreprises est lié à la préférence pour le présent ; si elle est forte, on préfèrera défendre la consommation et sacrifier l’investissement, c’est-à-dire la croissance de long terme ; si elle est faible, il vaut mieux défendre l’investissement. La demande insistante en ce moment de réindexation des salaires sur les prix correspond bien au retour à une préférence forte pour le présent.
Provider
Natixis
Natixis

Based across the world’s leading financial centers, Natixis CIB Research offers an integrated view of the markets. The team provides support to inform Natixis clients’ investment and hedging decisions across all asset classes.

 

Analysts
Patrick Artus

Other Reports from Natixis

ResearchPool Subscriptions

Get the most out of your insights

Get in touch