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Patrick Artus

En 2021, stagflation et bulles : le scénario le plus détestable pour les Banques Centrales

Nous attendons en 2021, dans les pays de l’OCDE : une croissance pas très vigoureuse, avec les nombreux facteurs de freinage de l’activité : endettement des entreprises, incertitudes des ménages ; une inflation en hausse, en particulier avec la baisse de la productivité du travail, la hausse des coûts unitaires de production, dus aux nouvelles normes sanitaires mises en place dans les entreprises avec la crise du coronavirus ; des bulles sur les prix des actifs (actions, immobilier…) en raison du réinvestissement en actifs plus risqués de l’énorme liquidité créée par les Banques Centrales. Il y aurait donc stagflation (croissance faible, inflation plus forte) et bulles, c’est-à-dire la situation la pire pour les Banques Centrales. Doivent-elles soutenir la croissance, ou doivent-elles lutter contre la hausse de l’inflation et des prix des actifs ? Ce choix est rendu encore plus difficile par le niveau très élevé des dettes publiques.
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Natixis
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