En raison du cycle financier, les pays émergents doivent aujourd’hui éviter d’avoir un déficit extérieur
On observe depuis les années 2000 l’apparition d’un cycle financier, qui fait alterner des périodes d’entrées et de sorties de capitaux dans (ou depuis) les pays émergents, essentiellement en raison des mouvements de l’aversion pour le risque des investisseurs. Les pays ém ergents qui ont un déficit extérieur sont alors pénalisés quand la phase du cycle financier qui correspond à des sorties de capitaux depuis les pays émergents apparaît (comme on le voit à nouveau aujourd’hui en Argentine, au Brésil, en Turquie, en Inde, en Afrique du Sud, en Indonésie) ; ils sont alors confrontés à la dépréciation de leur taux de change, à l’inflation, à la hausse des taux d’intérêt, au recul de l’activité. Pour l’éviter, malheureusement, tant que ce cycle financier est présent, la seule solution est d’éviter d’avoir un déficit extérieur important, ce qui est un frein à l’investissement et au développement.