En réalité, les pays de l’OCDE acceptent des cycles économiques plus violents
Les pays de l’OCDE acceptent des cycles économiques plus violents, des oscillations plus fortes de la croissance ; en effet : dans les expansions, les politiques budgétaires et monétaires restent expansionnistes ; il n’y a pas alors de perte de croissance, ce qui serait le cas s’il y avait une volonté d’éviter l’excès d’endettement et les bulles sur les prix des actifs (ce qu’on appelle « Leaning Against the Wind ») ; dans les récessions, les politiques économiques n’ont pas de marge de manœuvre contracyclique, puisqu’elles sont restées expansionnistes jusqu’à la fin de la période de croissance. Les récessions devraient donc être plus profondes.