En réalité, l’Italie n’aurait jamais dû rentrer dans l’euro, mais elle ne peut plus en sortir aujourd’hui ; quelles conséquences ?
L’Italie ne corrigeant pas la dérive de sa compétitivité-coût , ayant un taux d’endettement public très élevé et ayant besoin de monétiser sa dette publique, elle n’aurait en réalité jamais dû entrer dans l’euro. Mais la taille très élevée de la dette extérieure brute de l’Italie, qui est essentiellement en euros, interdit à l’Italie de sortir de l’euro et de dévaluer. Il nous semble alors que l’Italie est condamnée, ce qu’elle ne comprend pas aujourd’hui : à mener une dévaluation interne (baisse des coûts salariaux) pour rétablir sa compétitivité-coût ; à mener une politique budgétaire restrictive pour éviter la hausse de ses taux d’intérêt.