Etats-Unis : tout est fait pour l’actionnaire ; y a-t-il une contrepartie ?
Aux Etats-Unis tout est fait pour enrichir l’actionnaire : le partage des revenus au détriment des salariés ; la spoliation des prêteurs en dette ; les rachats d’actions ; les règles anti-trust ; la politique de l’énergie. Y a-t-il une contrepartie à ces politiques favorables à l’actionnaire ? Il pourrait s’agir : d’un supplément d’investissement et de modernisation du capital ; d’un supplément d’emploi ; d’un supplément d’innovation et de progrès technique. On voit effectivement, en comparant les Etats-Unis et la zone euro, aux Etats-Unis un effort important de modernisation et de R&D, un taux d’emploi élevé, des gains de productivité nettement plus rapides qu’en Europe.