Faut-il tout vendre ?
Les Banques Centrales vont devoir réellement lutter contre l’inflation, ce qui va conduire à des hausses des taux d’intérêt très probablement plus fortes que ce qui est aujourd’hui anticipé. La question pour les investisseurs est celle de leur allocation d’actifs dans cette configuration : il paraît clair qu’il faut éviter les obligations sans risque, avec le risque de remontée plus forte des taux d’intérêt ; la sensibilité des indices boursiers, des prix des cryptomonnaies aux taux d’intérêt réels et à la liquidité de Ban que Centrale est forte ; dans l’environnement présent, il faut donc éviter les actions cotées et les cryptomonnaies ; le non-côté ( Private Equity ) devrait suivre avec retard les actions cotées ; la première question importante concerne les actifs réels (immobilier, infrastructure, green…), qui sont aujourd’hui une protection contre l’inflation et la hausse des taux d’intérêt. La hausse des taux d’intérêt réels va-t-elle être suffisante pour retourner à la baisse les prix de ces actifs ? La seconde question importante concerne les dettes risquées ( high yield , private debt ) ; la prise de risque liée à l’investissement dans ces dettes risquées, qui permet de recevoir les primes de risque correspondantes, est-elle encore nécessaire si les taux d’intérêt sans risque sont plus élevés, et dans un environnement o ù le risque d’entreprise aussi est plus élevé ? On peut alors envisager une situation où les investisseurs se détournent des obligations sans risque, des actions cotées, des cryptomonnaies, des actifs réels et des dettes risquées ; c’est une situation où les taux d’intérêt réels montent fortement. Il faudrait alors investir en cash, au moins tant que les taux d’intérêt ne sont pas stabilisés !