Honnêtement, aucune classe d’actifs ne fait rêver les investisseurs de la zone euro
On observe aujourd’hui dans la zone euro : des taux d’intérêt très faibles sur les dettes sans risque ; même si la prime de risque actions est forte, une pénalisation des actions par la volatilité forte des cours boursiers et par l’incertitude sur la croissance et les bénéfices ; pour les obligations risquées d’entreprise, des primes de risque qui ne couvrent pas le risque de défaut ; une baisse forte des primes de risque sur l’immobilier ; même si les taux d’intérêt en monnaie locale des pays émergents sont élevés, un fort risque de change pénalisant les dettes des pays émergents ; une valorisation élevée des entreprises dans les LBO s , rendant moins attrayante les leveraged loans et les CLO s . On comprend donc que les investisseurs puissent n’avoir de l’enthousiasme pour aucune classe d’actifs. La moins chère intrinsèquement reste certainement les actions.