Hystérésis de la crise de 2008-2009 : plus forte dans la zone euro ou aux Etats-Unis ?
Une crise aussi forte que celle de 2008-2009 génère une hystérésis ; elle peut affecter durablement : l’emploi , le chômage, le taux de participation (si une partie de la population active a perdu son employabilité) ; le capital par tête, s’il y a eu perte d’investissements, faillites d’entreprises ; la productivité du travail, s’il y a perte durable de capital physique ou de capital humain ; l’endettement public et privé, et le taux d’épargne s’il y a « debt hangover  », baisse de la demande due à l’excès de dette. Nous regardons lesquelles de c es différentes formes d’hystéré s i s apparaissent aux Etats-Unis ou dans la zone euro après la crise de 2008-2009. L’hystérésis co ncerne surtout le comportement des ménages aux Etats-Unis, surtout celui des entreprises dans la zone euro. Aux Etats-Unis, la participation et l’emploi sont durablement affaiblis, sans hausse du chômage ; dans la zone euro, le chômage est durablement accru.