Il aurait dû y avoir une violente rotation des obligations vers les actions
Dans une configuration où : les taux d’intérêt à long terme sont nettement inférieurs au taux de croissance ; le taux de dividende est nettement supérieur aux taux d’intérêt à long terme, il aurait dû y avoir une violente rotation des obligations vers les actions (nous regardons les Etats-Unis et la zone euro), or cette rotation n’a pas eu lieu. Pourquoi ? les investisseurs ont peur des plus ou moins - value s en capital associées à la détention des actions, avec une forte variabilité des cours boursiers ; les règles prudentielles limitent la détention d’actions ; la multiplication des risques (géopolitiques, économiques…) décourage la détention d’actions. Mais il ne fat pas oublier que la logique impliquerait normalement que les investisseurs se reportent massivement vers les actions.