Il faudrait un Schröder allemand, mais il n’y en aura pas un.
L’Allemagne a deux problèmes structurels majeurs : sa spécialisation dans la « vieille industrie », pas dans les industries du futur ; la dégradation de sa compétitivité-coût, avec la croissance assez rapide des salaires et la stagnation des gains de productivité. Pour corriger ces deux problèmes, il faudrait à l’Allemagne des réformes semblables à celles mises en place par G. Schröder au début des années 2000 : baisse des coût s salariaux, compensée pour soutenir la demande par un déficit public ; politique d’aide à la montée en gamme, de développement de nouvelles industries. On ne voit pas que ceci soit possible en Allemagne aujourd’hui : demande de hausse forte des salaires par la population, rejet du déficit public, rejet de la politique industrielle.