IL NE MANQUAIT PLUS QUE ÇA !
Edito Après le retour de la guerre commerciale, un scénario de sortie du Royaume-Uni sans accord renforcé par les récents développements politiques, Boris Jonhson ayant confirmé hier son statut de grand favori pour la succession de Theresa May, le regain de tension entre les Etats-Unis et l’Iran est venu compléter la palette des risques qui pèsent sur la croissance mondiale. Les derniers indicateurs avancés en Chine, avec la contreperformance de la production industrielle en mai et de l’investissement depuis le début de l’année, soulignent les effets des tensions commerciales sur l’activité économique. Alors que le commerce extérieur restera visiblement atone, la croissance dépendra très largement de la demande intérieure. Une augmentation significative et durable des prix du pétrole constituerait sans nul doute un facteur d’affaiblissement. Face au risque accru de détérioration des perspectives, les interventions des banquiers centraux ( FOMC , discours de Mario Draghi à Sintra) capteront l’attention.