Il va falloir quand même que la gauche française comprenne qu’il faut rémunérer le capital
On entend souvent dire aujourd’hui par la gauche française : qu’il faut rétablir la taxation de la fortune (ISF) ; qu’il faut annuler l a « flat- tax  » à 30% sur le revenu du capital ; que le niveau des dividendes distribués est trop élevé. Or, après les réformes mises en place depuis deux ans , la taxation du capital revient en France à peu près au niveau des autres pays de l’OCDE, après avoir été beaucoup plus élevée ; avant ces réformes , la taxation des dividendes était ridiculement élevée, proche de 100%. Le taux de dividendes, dans un environnement o ù la variabilité des cours boursiers est très forte, fournit une prime de risque de 2,5 % en France, ce qui ne peut pas être considéré comme exagéré. Une rémunération plus basse du capital (taxation plus élevée, dividendes plus faibles) ne paraît donc pas être facile à justifier, d’autant plus qu’elle découragerait la détention des entreprises françaises par les résidents.