Il va falloir que les dirigeants chinois admettent que, pour des raisons structurelles, la croissance va devenir nettement plus faible en Chine
La Chine subit aujourd’hui deux chocs structurels très importants : la déformation de l’économie vers les services, avec la contraction de l’industrie traditionnelle et de la construction ; dans une économie de services, les gains de productivité sont plus faibles que dans une économie industrielle ; le vieillissement démographique, avec un recul croissant de la population en âge de travailler. Quand on cumule ces deux facteurs, on parvient à l’idée que la croissance potentielle de la Chine va se diriger vers 4%, bien loin de la barre fatidique des 6%.