Il y a aujourd’hui une prime au conservatisme des politiques économiques
Dans un environnement de forte aversion pour le risque et de réaction violente des marchés financiers et des flux de capitaux aux mauvaises nouvelles (comme on l’a vu en Turquie, en Italie, au Royaume-Uni, pour les pays émergents ayant des déficits extérieurs), il apparaît une prime au conservatisme des politiques économiques (absence de déficit extérieur, absence de déficit public), comme on le voit dans les pays émergents d’Asie , dans l es pays du cœur de la zone euro . Le conservatisme des politiques économiques peut malheureusement être associé à une croissance plus faible, puisqu’il faut financer les investissements par l’épargne domestique, que la politique budgétaire doit être restrictive. Enfin, on voit que cette contrainte ne s’applique pas aux Etats-Unis, où les politiques économiques sont très loin d’être conservatrices, tant que le dollar reste la monnaie de réserve dominante.