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Patrick Artus

Irréversibilité du capitalisme néo-libéral ?

Pour sortir du capitalisme néo-libéral, les pays de l’OCDE devraient : redresser la part des salaires dans le PIB ; relocaliser dans les pays de l’OCDE des productions délocalisées dans les pays émergents ; réduire l’exigence de rentabilité du capital pour les actionnaires. Ces évolutions conduiraient à une forte hausse de l’inflation, donc des taux d’intérêt, et à une forte baisse de la profitabilité des entreprises, d’où probablement une crise financière, avec perte de solvabilité des emprunteurs et crise des dettes, avec chute des cours boursiers et des prix de l’immobilier. Il faut comprendre que le capitalisme néo-libéral est la cause des taux d’endettement élevés et des prix élevés des actifs. Pour sortir du capitalisme néo-libéral, il faudrait donc accepter le risque d’une crise financière, ce qui nous pousse vers cette idée d’irréversibilité du capital néo-libéral, ou du moins d’un coût élevé initial de la sortie de cette forme de capitalisme dont il faut être conscient.
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Patrick Artus

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