It is the economy, stupid
L e nombre d’électeurs pour D. Trump à l’élection présidentielle a été supérieur à celui attendu par les sondages. L es commentateurs et les instituts de sondage avaient peut-être oublié la forte amélioration de l’économie américaine sous la présidence de D. Trump. On se rappelle la phrase « It is the economy , stupid » de la campagne de Bill Clinton en 1992. Bien sûr il y a eu : la perte du pouvoir d’achat due aux droits de douane et à la (légère) dépréciation du dollar ; la crise de la Covid, mais la réponse budgétaire à la crise a été massive et la résistance de l’économie américaine assez forte. Mais, de 2017 au début de 2020, les États-Unis, grâce à la « politique de la surchauffe » (soutien de la demande par la politique budgétaire et la politique monétaire malgré le chômage faible), ont bénéficié : d’un taux de chômage très bas, pour tous les niveaux d’éducation et pour toutes les minorités ; d’une hausse importante du taux de participation, avec le retour sur le marché du travail d’Américains qui en étaient sortis après la crise des subprimes ; d’une hausse importante des salaires, avec l’arrêt de la déformation du partage des revenus au détriment des salariés ; du redressement des gains de productivité, les entreprises étant obligées de devenir plus efficaces (avec la forte demande au plein emploi), et pouvant investir davantage avec les baisses d’impôts. La situation économique des Américains s’est donc nettement améliorée.