Italie : les défis importants ne doivent pas voiler les lueurs d’espoir
Depuis 2023, l'Italie a enregistré une croissance du PIB , proches de s niveaux observés entre 2014 et 2019. Toutefois, cette reprise demeure inférieure aux performances d'avant la crise financière mondiale de 2000 à 2007, plaçant l'Italie parmi les économies les moins dynamiques de la zone euro . L'examen de la croissance révèle que bien que des signes de normalisation soient visibles, celle-ci est principalement alimentée par une augmentation de l'emploi, tandis que la productivité continue de se détériorer . Les indices de productivité du travail montrent un écart croissant entre l'Italie et d'autres pays de la zone euro, soulignant ainsi un handicap structurel persistant en matière de productivité. À court terme, les facteurs conjoncturels ayant soutenu la croissance depuis 2021 commencent à s'amenuiser . L'investissement, moteur clé de la croissance, subit une contraction due à la diminution des incitations fiscales, qui avai ent initialement stimulé les dépenses d'investissement dans le secteur de la construction. À moyen terme, la croissance potentielle de l'Italie soulève des préoccupations (vieillissement , sous-investissement, baisse de la productivité du travail ) qui laissent présager un taux de croissance modeste . Les perspectives de croissance pour 2025 et au-delà demeurent incertaines, mais une stabilisation autour de 0,7% de croissance du PIB est attendue, suivie d'une légère accélération vers 1,1% d'ici 2026 . Les enjeux structurels auxquels l'Italie est confrontée nécessitent une attention soutenue pour favoriser un environnement économique plus dynamique et compétitif.