Italie : l’urgence n’est pas de soutenir la croissance mais de soutenir la croissance potentielle
Avec la faiblesse des gains de productivité et le vieillissement démographique, la croissance potentielle est très faible en Italie, en moyenne de 0% par an. Relancer la demande, ce que fait aujourd’hui le gouvernement italien, est alors contre-productif : l’importance des contraintes d’offre empêche la relance de la demande d’être efficace ; la hausse du déficit public conduit à une hausse des taux d’intérêt qui au contraire affaiblit l’activité, comme on le voit au second semestre 2018. La politique économique de l’Italie devrait donc viser à soutenir la croissance potentielle : aider à l’investissement des entreprises, améliorer le système éducatif.