La chronologie raisonnable de la transition énergétique
Pour respecter les engagements climatiques (ce qui n’est pas le cas aujourd’hui), il faut réaliser une transition sur 30 ou 40 ans vers les énergies renouvelables. Mais cette transition ne peut pas (ne doit d’ailleurs pas) se faire brutalement, et elle doit respecter un certain nombre de chronologies : le freinage progressif de la consommation de pétrole, avec le passage aux voitures électriques et la réduction de l’utilisation des plastiques ; dans une première étape, le remplacement progressif, le plus rapide possible, du charbon par le gaz naturel pour fabriquer l’électricité, dont la consommation mondiale va fortement augmenter ; bien sûr, la croissance des énergies renouvelables, à un rythme plus rapide qu’aujourd’hui, jusqu’à ce qu’elles représentent la totalité de l’énergie vers 2060. S’il faut augmenter les investissements dans les énergies renouvelables, on ne peut pas (et ce n’est pas nécessaire ) arrêter aujourd’hui les investissements dans le pétrole et surtout le gaz naturel, dont la consommation va augmenter avec la substitution du gaz au charbon.