La Commission Européenne et l’Allemagne derniers remparts du conservatisme ?
Les politiques monétaires (aux Etats-Unis, dans la zone euro, au Japon, en Chine) restent très expansionnistes ; dans de nombreux pays (Etats-Unis, France, Italie, Japon, Chine…) les politiques budgétaires sont aussi expansionnistes. Le « standard » de politique économique est donc devenu d’avoir à la fois une politique monétaire et une politique budgétaire expansionniste s . Quelles sont les résistances à cette évolution ? Elles viennent seulement des résistances aux politiques budgétaires expansionnistes de la part de la Commission Européenne (avec les règles budgétaires de l’Union E uropéenn e) et de l’Allemagne (avec la baisse du taux d’endettement public). Ces « remparts du conservatisme » ont-ils raison ? La Commission Européenne et l’Allemagne pensent probablement que d’une part avec le vieillissement démographique, d’autre part avec le risque de retour de l’inflation, il n’est pas souhaitable que les taux d’endettement public augmentent. Ce débat est central : est-il trop dangereux d’abandonner toute restriction dans l’usage des politiques économiques  ?