La crise sociale en France ne peut pas être réglée par les seuls déficits publics
Le gouvernement français réagit à la crise sociale par le déficit public (baisse des impôts des ménages, hausse des transferts publics), et cette stratégie devrait être amplifiée dans le futur (avec des dépenses publiques plus élevées dans la santé, l’éducation, la décentralisation des services publics, le transport, la police et la justice, etc…). Nous pensons que cette réaction à la crise sociale par le déficit public en France ne peut pas suffire à faire disparaître la crise sociale, qui résulte aussi : de la hausse des prix de l’immobilier, de la hausse du coût du logement, de l’éloignement entre le domicile et le lieu du travail ; de la réduction de la mobilité sociale, avec la disparition des emplois intermédiaires (industriels), l’immobilisme social généré par le système éducatif en France ; du rejet des inégalités qui est lié à l’absence de mobilité sociale.