La croissance nominale de long terme est plus faible dans la zone euro qu’aux Etats-Unis : quelles conséquences ?
La croissance potentielle en volume est plus faible dans la zone euro qu’aux Etats-Unis, et c’est la même chose pour la progression des salaires, des coûts salariaux unitaires et pour l’inflation sous-jacente. On a donc une croissance nominale de long terme nettement plus faible dans la zone euro qu’aux Etats-Unis, ce qui implique : des taux d’intérêt nominaux d’équilibre plus bas dans la zone euro qu’aux Etats-Unis ; initialement, un transfert des capitaux de la zone euro vers les Etats-Unis avec une dépréciation de l’euro par rapport au dollar ; suivi par l’apparition d’une dépréciation anticipée du dollar, d’où le retour des capitaux vers la zone euro et effectivement une dépréciation du dollar par rapport à l’euro. La dernière étape de cette chronologie est encore à venir, n’a pas débuté ; et pas , normalement, une valorisation plus forte des actions aux Etats-Unis, si l’écart entre les taux d’intérêt résulte de l’écart entre les taux de croissance.