La « distance » entre pays du cœur et pays périphériques de la zone euro ne se réduit pas : s’il n’y avait pas la politique monétaire et les nouvelles politiques de solidarité, le risque d’explosion de l’euro serait toujours aussi important
Nous appelons la « distance » entre pays du cœur et pays périphériques de la zone euro l’écart entre ces deux groupes de pays en ce qui concerne : la productivité ; les compétences et l’employabilité de la population, l’efficacité du système éducatif ; l’effort d’investissement, de modernisation et d’innovation ; les parts de marché, la compétitivité-coût et non-coût ; la capacité de production de l’industrie ; et en conséquence l’endettement public. Le risque d’éclatement de la zone euro est donc toujours aussi grand. Il est cependant corrigé aujourd’hui par la nouvelle politique de la BCE et par l’apparition de politiques de solidarité (ESM, plan Juncker, plan de relance…).