La Fed règne encore sur les marchés
Après une avalanche des statistiques macroéconomiques publiées sur la semaine et la réunion de la Fed en vedette, les marchés financiers ont joué au yo-yo au cours de la semaine. Malgré des inquiétudes exprimées par la banque centrale américaine vis-à-vis des pressions inflationnistes, sa communication a été perçue comme « dovish ». Elle a, par ailleurs, exclu toute possibilité d’une nouvelle hausse des taux (en indiquant que le prochain move serait plutôt une baisse) en limitant ainsi une remontée potentielle des taux longs. Le signal n’a toutefois pas été très fort, comme le suggère le très léger repricing des baisses du taux Fed Funds vers 40 pb sur l’année avec ainsi un décalage possible du timing de la première baisse. En effet, l’indice du coût de l’emploi américain a surpris à la hausse au T1 avec une progression de 4.3% en GA. Côté européen, l’inflation sous-jacente a aussi déçu avec un ralentissement moins prononcé qu’attendu. La question des baisses de taux reste ainsi ouverte.