La fragilité des économies peut venir de l’immobilier résidentiel
On s’interroge aujourd’hui sur ce qui pourrait provoquer un fort ralentissement de l’économie aux États-Unis et dans la zone euro. Un candidat possible est l’immobilier résidentiel. Aujourd’hui, les prix de l’immobilier résidentiel augmentent très rapidement et la construction résidentielle reste forte. Mais la question est de savoir si la hausse des taux d’intérêt ne va pas provoquer un fort recul de la demande de logements. En effet, les loyers ne suivent pas du tout l’inflation, l’immobilier résidentiel ne protège donc pas contre l’inflation, et, avec la hausse des prix de l’immobilier, le rendement locatif de l’immobilier résidentiel devient faible. S’il passe en dessous des taux d’intérêt obligataires, il peut y avoir une forte chute de la demande de logements, des prix de l’immobilier résidentiel et de la construction résidentielle, qui pourrait déclencher un recul global de l’activité. Il faut donc surveiller la hiérarchie entre rendement de l’immobilier résidentiel et taux d’intérêt à long terme.