La France a une tolérance plus faible que les autres pays pour les inégalités : quelles conséquences ?
Peut- être en raison des influences fortes de la pensée marxiste, ou du programme du Conseil National de la Résistance à la fin de la seconde guerre mondiale, l’opinion en France a une tolérance plus faible que celle des autres pays pour les inégalités. Quelles en sont les conséquences ? L e partage des revenus est favorable aux salariés ; l es politiques redistributives sont de grande taille. Par rapport aux pays qui ont une tolérance plus forte pour les inégalités, la France est donc caractérisée par une pression fiscale plus forte (qui finance les politiques redistributives), par une compétitivité-coût et une profitabilité des entreprises plus faibles Ceci conduit à un taux d’emploi plus faible que dans ces autres pays (en raison de la pression fiscale plus forte) et à une désindustrialisation plus grave (en raison du handicap de compétitivité-coût). Il faut donc que les F rançais assument les coûts macroéconomiques lié s à leur tolérance plus faible pour les inégalités.