La France et l’Italie n’ont pas accepté l’austérité salariale : en voit-on les conséquences ?
Parmi les grands pays de l ’ OCDE, la France et l ’ Italie sont les deux seuls où le partage des revenus ne s ’ est pas déformé au détriment des salariés, qui ont donc rejeté l ’ austérité salariale. Le choix de la France et de l ’ Italie est évidemment le bon  : on ne peut pas envisager que, dans le long terme, les gains de productivité ne soient pas distribués aux salariés. Mais le problème est que les autres pays ont fait un choix différent. Ceci entraîne-t-il en France et en Italie des conséquences défavorables des choix fait s ? Quand on regarde  : la compétitivité-coût et les parts de marché  ; la situation de l’ i ndustrie ; la profitabilité, l ’ endettement et l ’ investissement des entreprises  ; le chômage structurel. On voit que le rejet de l ’ austérité salariale a été pénalisant pour la France et pour l ’ Italie, même s ’ il s ’ agit d ’ un point de vue normatif du bon choix, parce que tous les autres pays ont fait un choix différent .