La France ne s’est pas adaptée à la globalisation : faut-il alors qu’elle s’adapte à la globalisation (le choix néo-libéral) ou qu’elle sorte de la globalisation ?
La France subit des pertes de parts de marché à l’exportation, la désindustrialisation, le transfert des emplois vers les services domestiques protégés, la délocalisation des entreprises, la faiblesse du taux d’emploi : tout indique qu’elle ne s’est pas adaptée à la globalisation. La France a alors le choix entre deux stratégies : s’adapter à la globalisation, ce que nous appelons le choix néo-libéral : accroître les compétences de la population active et des entrepreneurs, flexibiliser le marché du travail, adapter les coûts salariaux pour assurer une compétitivité-coût suffisante, baisser la pression fiscale sur les entreprises ; sortir de la globalisation (sortir de l’Union Européenne, rétablir des droits de douane et la préférence nationale, utiliser une dépréciation du change pour restaurer la compétitivité…). Rester intégré e à la globalisation sans s’adapter à la globalisation, ce que fait la France depuis les années 1990, conduit nécessairement à une dégradation constante de l’économie. Penser que les autres pays (Etats-Unis, Chine…) vont renoncer aux choix économique s libéraux est une utopie.